Hussman
Avec une dette sur marge au plus haut niveau de l’histoire par rapport au PIB, avec les valorisations les plus extrêmes jamais enregistrées, avec un sentiment haussier à des extrêmes déséquilibrés, avec le S&P 500 poussant ses bandes supérieures de Bollinger à chaque résolution, avec divergence et détérioration de nos mesures du marché internes, et avec le S&P 500 étonnamment sur-étendu par rapport aux moyennes mobiles largement suivies (par exemple, 200 jours), je pense que le marché est clairement exposé à un risque de «panique» ou de «poche d’air» verticale, tout comme nous l’avons observé en 1987 et 1998. Aucune de ces paniques n’était associée à une récession.Ce n’étaient que des points où les investisseurs surexploités tentaient de réduire leurs positions à effet de levier sur un marché où les offres étaient insuffisantes pour absorber la vente sans d’importantes remises de prix.
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Il convient de rappeler que les poches d’air, les paniques et les accidents reflètent généralement une prime de risque déprimée et inadéquate qui augmente. Aucun autre «catalyseur» n’est nécessaire, mais un bref épisode d’aversion au risque ou de prise de bénéfices qui attire suffisamment les investisseurs surendettés pour provoquer une tentative concertée et auto-renforçante de sortie.
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