Avant la crise, les crypto-monnaies, et plus particulièrement le Bitcoin, ont eu une presse largement favorable par les fans de celles-ci, les présentant comme étant dans leur ensemble la valeur de sécurité, hors système, face à un système financier détraqué, face aux déluges de trillions de dollar américains, d’euros, de yen… imprimés par les Banques Centrales de la planète depuis 2009.
La crise actuelle (depuis 4 semaines) qui est une machine à rétrécir le temps (des choses impensables, ou pensables seulement sur des horizons plus ou moins lointain, arrivent brutalement, en quelques semaines) permet de faire un premier constat.
le Bitcoin, la crypto-monnaie de référence, en euro :
depuis le début de la crise, baisse de 37% à la clôture de vendredi 20 mars, avec au plus fort (point bas) une baisse de 61,6%
et l’or, en euro :
depuis le début de la crise, baisse de 7,6% à la clôture de vendredi 20 mars, avec au plus fort (point bas) une baisse de 14,1%
en comparaison, le CAC40 :
depuis le début de la crise, baisse de 32,8% à la clôture de vendredi 20 mars, avec au plus fort (point bas) une baisse de 39,7%
L’or est le vainqueur, sans contestation possible, et le Bitcoin a fait moins bien que le CAC40.
Une véritable surprise pour moi, c’est le mauvais comportement de l’argent, en euro :
depuis le début de la crise, baisse de 31% à la clôture de vendredi 20 mars, avec au plus fort (point bas) une baisse de 38%, soit à peine mieux que le CAC40.
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